D’hier à aujourd’hui, on se pose toujours plusieurs questions autour des notions de leadership et de leader. On se demande par exemple quels sont les meilleurs styles de leadership, qu’est-ce qui fait de nous un bon leader, etc.

 

Dans l’article d’aujourd’hui, nous allons nous demander quels sont les meilleurs leaders au monde. Quelles sont les caractéristiques qu’ont ces personnes notamment qui nous poussent à les qualifier de meilleurs leaders ? Comment le leadership de ces personnes se manifeste-t-il ?

Il existe plusieurs types de sondages effectués par des organisations dans lesquels les personnes sondées déclinent les noms de leurs leaders préférés.

On a tous en général en tête des noms de leaders qu’on considère comme étant les meilleurs ou étant en tout cas fort inspirants.

Si l’on prend le temps d’analyser les profils de ces leaders, des qualités communes ressortent facilement. Il peut s’agir notamment d’éthique, de vision, de gestion du temps, etc.

 

1.Challenges auxquels font face les meilleurs leaders au monde

Pour répondre à notre question de départ à savoir quels sont les meilleurs leaders au monde, nous nous poserons d’abord la question de savoir quels sont les plus grands challenges auxquels les leaders font face de nos jours.

En effet, en trouvant des réponses à cette dernière question, nous pourrons ainsi cibler les personnes qui arrivent à relever ces challenges le plus efficacement.

Si l’on analyse le monde dans lequel nous vivons actuellement, nous constatons qu’il existe deux grands défis qui caractérisent le leadership de nos jours.

 

Le premier défi est la nécessité de jongler avec une série croissante d’exigences. Les leaders d’aujourd’hui sont obligés d’apprendre à faire plus avec moins par exemple. Ou encore, ils doivent constamment tendre à réduire les coûts tout en gardant l’innovation au cœur de leurs activités. Une autre exigence est celle de penser globalement tout en agissant localement. La liste peut être étirée encore et comporte parfois des notions qui semblent contradictoires, mais ne le sont pas en réalité.

 

L’autre principal défi des leaders d’aujourd’hui est le rythme dans lequel ceux-ci doivent constamment évoluer. Les contraintes énoncées ci-dessus s’accompagnent d’un rythme soutenu de changements. Cela découle sur une certaine pression sur les organisations qui doivent faire des choses contraignantes, vite et bien.

Du constat énoncé dans le point précédent, il ressort une qualité essentielle pour tout leader qui veut rester la danse : la polyvalence.

 

Les meilleurs leaders au monde de nos jours se doivent d’être des leaders polyvalents avec une réelle capacité de faire face à de nombreux changements. Ils doivent aussi être en mesure de résoudre constamment des priorités qui se font la concurrence entre elles.

 

Leadership

2.Définition de la polyvalence

Le terme « polyvalent » selon le Larousse renvoie aux concepts suivants : est efficace dans plusieurs cas différents ; qui offre plusieurs usages possibles ; qui possède plusieurs compétences.

 

On pourrait définir la polyvalence en gros comme étant la capacité de répondre au changement avec un large répertoire de compétences.

Il est généralement plus facile de constater le changement que d’y réagir. Cela tient au fait que réagir au changement nécessite souvent de déployer un nouveau lot de compétences et donc de sortir de sa zone de confort ; des exercices qui sont tout sauf évidents.

Les leaders qui arrivent à être polyvalents ont des équipes qui s’adaptent plus facilement. Ces équipes sont aussi plus innovantes et donc plus performantes.

Les organisations qui ont à leurs têtes des leaders polyvalents sont plus capables d’être compétitives parce qu’elles savent comment s’adapter rapidement aux changements également.

 

Ces dernières années en œuvrant dans l’accompagnement et le conseil aux entreprises, j’ai pu aisément faire le constat énoncé plus haut. Les leaders polyvalents étaient ceux-là qui étaient toujours à l’écoute des propositions et nouvelles idées ; ce sont ceux-là aussi qui avaient moins peur du risque lié à l’internationalisation notamment.

 

Bien sûr, la polyvalence toute seule n’est pas gage de succès assuré. Cette grande compétence vient avec un lot de compétences complémentaires. Nous ne nous attarderons pas sur ce point pour ne pas trop nous éloigner du sujet initial.

À cette étape, nous pourrions penser que les leaders non polyvalents seraient voués à être de moins bons leaders. Loin de là.

Il est tout à fait possible de développer la polyvalence afin de faire partie des meilleurs leaders au monde.

Voyons cela de plus près.

3. Comment développer la polyvalence

Il existe différentes avenues pour le faire.

Premièrement, en tant que leader, vous devez apprendre de toutes vos expériences de travail différentes. Plus vos expériences de travail seront diverses et stimulantes, plus vous pourrez élargir votre perspective du monde et pouvoir développer un plus large éventail de compétences.

 

J’ai pu constater que les leaders polyvalents ont tendance à avoir des cheminements de carrière et des expériences de travail plus diversifiés que les autres, ainsi que cette agilité d’apprentissage nécessaire.

Pendant un certain nombre d’années, à force de l’entendre dire par certains recruteurs, j’avais fini par croire que la diversité de mes expériences était un handicap. Rien n’est plus faux !

Si vous avez des expériences de travail diverses et riches, vous êtes gagnant !

 

Comparez par exemple vos compétences et expériences actuelles à celles qui sont nécessaires dans les emplois auxquels vous aspirez. Après avoir ciblé les compétences qui vous manquent, organisez-vous pour avoir des expériences dans lesquelles vous pourrez développer ces compétences.

La deuxième avenue pour développer votre polyvalence et devenir un meilleur leader est de rechercher de la rétroaction de façon continue.

« Nous avons tous besoin de personnes qui nous donnent leur avis. C’est la seule façon de progresser ». Bill Gates, fondateur de Microsoft

Critique constructive

 

Vous constaterez que même les leaders qui se retrouvent au sommet de grandes organisations mettent en place des systèmes pour obtenir de la rétroaction. Ce n’est pas pour rien.

 

Tout en apprenant et en vous développant, vous devez aussi être en mesure de changer vos comportements en réponse aux critiques constructives. Ces critiques peuvent venir de vos collègues, de vos supérieurs ou encore de vos subalternes.

Il faut une bonne dose d’humilité pour cela.

Nous terminons ce sujet sur une phrase de Michael Jordan — ancien joueur NBA

« Gagnez votre leadership jour après jour ».

Vous devez travailler votre leadership jour après jour, sans relâcher.

Si vous avez aimé, n'hésitez pas à partager! :)